Intitulé du Poste: Consultant économique zone Sud Est
Projet/Programme: Programme de Résiliance dans le Sud Est de la RCA
Prise en charge holistique des communautés vulnérables dans l’Haut Mboumou pour le renforcement de la résiliance via l’accès aux services, la revitalisation économique et sociale
Responsable hiérarchique :
Chef de projet
Représentant Pays
Equipe expats
1 chef de projet
1 administrateur
1 assistante du chef de projet - psychologue
1psychologue EAFGA –sélection en cours
1 logisticien
Equipe nationale directement gérée
1 consultant économique national pour l’accompagnement des activités
Budget: Financement UNICEF
Durée projet: 10 mois : 1.6.2013-31.3.2014
Fourchette salaire/Indemnité: Selon formation, expérience générale et spécifique
Date dernière révision DdP: La description de poste devrait être révisée périodiquement et modifiée en fonction des exigences.
Contexte
ONG COOPI
COOPI est une organisation non gouvernementale italienne, indépendante et laïque, engagée dans la lutte contre les injustices sociales et la pauvreté dans le Sud du monde et dans la construction d'un futur dans lequel soient garantis pour tous de bonnes conditions de vie, le respect des droits et la parité des opportunités. Depuis 1965, COOPI a réalisé plus de 600 projets de développement et interventions d'urgence dans 50 pays , employant plus de 30 mille opérateurs locaux et assurant un bénéfice direct à plus de 50 millions de personnes. En Afrique, en Amérique Latine, en Asie et dans l'Europe de l'Est, COOPI favorise l'accès à l'eau et le droit à la santé et à l'instruction des communautés les plus pauvres. COOPI assure aussi une assistance immédiate et à long terme aux populations touchées par les guerres ou les catastrophes naturelles. Le siège central de COOPI est à Milan (Italie), mais pour la réalisation des projets, COOPI s’appuie sur un réseau de sièges périphériques (régionaux et nationaux) dans les pays où ses activités sont plus importantes. (voir : www.coopi.org )
COOPI en RCA
Depuis 1974 COOPI travaille en RCA pour un développement harmonieux et complet, en faveur tant des individus que des communautés locales. En ce qui concerne les secteurs d’intervention, l'engagement vis-à-vis des réalités locales a encouragé COOPI à établir des plans et à implémenter des projets de développement dans le domaine social, économique, sanitaire, environnemental et de la formation. Les situations de conflit ont amené à la décision de se faire charge de projets d'urgence et de réhabilitation, qui sont aujourd'hui devenus un autre secteur spécifique d’intervention dans le Pays. Grâce à la présence consolidée et constante, ainsi qu’aux relations avec les institutions, les organisations non gouvernementales et les communautés locales, COOPI est reconnue comme un des points de référence pour la coopération internationale en RCA.
Programme
Programme de Résiliance dans le Sud Est de la RCA
Prise en charge holistique des communautés vulnérables dans l’Haut Mboumou pour le renforcement de la résiliance via l’accès aux services, la revitalisation économique et sociale. (Bailleur: UNICEF)
Objectifs :
Objectif général : Les mesures de protection en urgence sont opérationnelles dans la préfecture du Haut Mbomou, Sous-Préfectures d’Obo (Obo et Mboki) et de Zemio et permettent de renforcer la capacité de résilience des communautés affectées par la LRA en augmentant leur sentiment de bien-être à travers la mise en place d’un système intégré de protection communautaire, la pérennisation des services et la revitalisation socio-économique.
Objectifs spécifiques :
Objectif spécifique 1 : La prévention des risques de protection est assurée grâce à (1.1) l’enregistrement des naissances des enfants à l’Etat civil, (2.1) au monitoring et reporting des violations graves des droits de l’enfant dans le cadre du MRM 1612 (3.1) ainsi qu’au renforcement des capacités des familles, des autorités locales, des relais et leaders communautaires.
Objectif spécifique 2 : Assurer l’identification, la référence et la prise en charge via des structures appropriées des personnes victimes de violences basées sur le genre incluant les victimes directes de la LRA, les ESFGA ainsi que les personnes à risques de violence, exploitation et abus soit, dont les éleves des écoles
Objectif spécifique 3 : Minimiser le risque associé avec la réintégration des enfants, femmes et hommes enlevés et/ou victimes de la LRA, et augmenter la protection communautaire et les mécanismes de résilience à travers des programmes communautaires innovateurs de nature socio-économique dans 3 communautés vulnérables affectés par la LRA (par référence avec ACTED dans la ville de Zemio). Adresser les besoins d'assistance en protection et en sécurité alimentaire pour les populations affectées par la LRA dans les Sous Préfectures de Obo et Zemio
Bénéficiaires
Bénéficiaires directs TOTAL : 6623 personnes (2399 femmes et 1386 enfants dont 755 filles)
Bénéficiaires indirects : Environ 30% de la population des deux Sous-préfectures d’Obo et Zemio (Obo, Mboki, Zemio, Djema, Bambouti et axes), soit 22.500 réparties ainsi : environ 14.700 autochtones, 5.000 personnes déplacées internes, 700 membres des communautés Mbororo et environ 2.100 Réfugiés Congolaises. Selon les données de la Banque Mondiale (2010) la population des femmes en Centrafrique compte pour 50.74% de la population soit environ 11.416 femmes (Obo, Mboki et Zemio) qui bénéficieront indirectement par le projet.
Secteurs d’intervention
Protection et relèvement socio-économique
CONTEXTE ET ENJEUX DU POSTE
La zone de Haut Mbomou vit dans un état de stagnation économique et sous-développement en termes des ressources humaines, alimentaires et monétaires disponibles à cause de plusieurs problématiques qui se croisent dans la Préfecture, tels que : i) le manque d’infrastructures et notamment d’axes routiers en mesure de revitaliser le petit commerce entre les villes principales, vers Bangui et vers le Sud-Soudan ; ii) l’insécurité chronique depuis au moins 4 ans qui à provoqué le déplacement massif des populations villageoises et la réduction des ressources disponibles comme l’eau et la terre cultivable ; iii) la détérioration des services publiques comme effet la faiblesse du système étatique scolaire, de santé et des services sociaux et le manque de personnel qualifié sur place. Dans certaines villes la pratique du troc a repris et domine les échanges commerciaux car le pouvoir d’achat financier est tellement bas qu’il ne permet pas assurer l’accès à la nourriture et donc la sécurité alimentaire. Par conséquent les transports commerciaux de Bangui souvent n’arrivent pas dans cette Préfecture reculé, avec notamment le risque de la perte du chargement à cause du mauvais état des routes et/ou de la présence des coupeurs de route. En plus la production locale est restreinte aux activités de base –production et transformation agricole, menuiserie, couture – qui survivent en fonction de la présence étrangère dans la zone et de leur besoins. Et aussi dans les activités économiques existantes dans les villes principales le niveau technique et les compétences spécifiques sont souvent très bas, par manque de formation adéquate, d’alphabétisation et de moyens d’investissement. Dans ce cadre de rupture complète du rapport entre la demande et l’offre, une intervention complexe de revitalisation socio-économique s’avère fondamentale à travers non seulement la formation technique et la mise à disposition des outils (comme déjà expérimenté dans le passé), mais aussi l’injection d’argent dans l’économie locale, la mise en réseau des producteurs, le développement du systèmes d’épargne et micro crédit. A coté d’une intervention structurale, en étroit partenariat avec les acteurs internationaux présents sur place, ce projet vise offrir un paquet d’activités économiques qui engagent differents types de béneficiaire, selon leur capacités de travail; des AGR en groupement seront aussi organisés pour les personnes les plus vulnerables parmi les victimes directed et indirectes de la LRA.
La composante socio-économique sera développé principalement dans le territoire de la SP de Obo (Obo et Mboki). D’ailleurs d’autres mouvement pourront être programmé en fonction des interventions. La SP de Obo est située dans l’extrême sud-est du pays, couvrant une zone très large mais sous-peuplé pas loin de la frontière avec le Sud Soudan. Elle est composé par deux centres principales situés à un distance de 80 km l’une de l’autre. Obo est le centre administratif préfectoral avec une population totale entre IDPs, refugiés et autochtones de 8000 personnes tandis que Mboki est un petite centre économique et commerciale (population totale 6000 personnes). Pendant ces dernières années, tous les villages de la sous-préfecture ont été souvent cible d’attaques et pillages, qui se sont intensifiés depuis mai 2009, amenant la population rurale à trouver abri dans les villes d’Obo et Mboki; du même pour des ressortissants congolais (RDC) des villages frontaliers. Obo est protégée en plus que par le forces centrafricaines, par un effectif des forces armées ougandaises et américaines ; ceci permet de jouir d’une bonne sécurité en ville mais la sortie est encore interdite à cause des risques sur les axes routières. Donc les activités du projet se déroulent entièrement dans le rayon de sécurité assuré dans les deux centres villes. COOPI à Obo, a déjà une présence consolidé et une base opérationnelle depuis 2009, et aussi à Mboki une base COOPI est équipé est opérationnelle.
Les liaisons sont essentiellement aériennes, environ 3 heures de vol depuis la capitale, Bangui avec des avions de UNHAS
Ce poste demande d’être prêts à soutenir : l’enclavement géographique et sociale, vivre et travailler dans un rayon de 5 Km. Un système de repos prévoit un retour en capitale tous les 6 semaines de permanence sur le terrain, ainsi que une système de benefit pour une durée contractuel égal ou supérieur à une année.
Descrizione e requisiti
Responsabilités
Objectif général:
Evaluer l’actuel contexte socio-économique des zones d’interventions du projet et les potentialités des bénéficiaires à fin d’orienter leurs aspirations vers stratégies de marché rentables et durables selon un modèle d’intervention et une implémentation méthodologique qui sera proposé et qui puisse guider les actions à entamer.
Première étape : Le consultant, devra effectuer une évaluation du contexte socio-économique de la zone d’intervention en tenant en considération les indications ressorties de l’étude EMMA (analyse carthografique des marchés en situation d’urgence). Temps prevus: 20 jours de travail
En suite, en collaboration avec le Chef de projet et le chef de mission devra :
Deuxième étape :
a) Donner une Orientation stratégique d’intervention pour :
— Aider à planifier et accompagner la mise en place des activités socio-économiques dans la zone d’intervention
— Donner des orientations pour la création, formation et micro-financement de 30 groupements coopératifs communautaires sur la base des différents métiers identifiés dans les villes de Obo et Mboki
— Aider à orienter les bénéficiaires vers les différentes filières d’opportunités identifiées en se basant sur le choix et les capacités de la victime ainsi que les ressources et les opportunités
— Donner des orientations utiles pour les seances d’alphabétisation et formation des femmes victimes ves VBG y inclu les victimes directes de la LRA en matière d’épargne et microcrédit sur la base du modèle WORTH.
— Donner des orientations pour le lancement des activités génératrices des revenus (AGR) des bénéficiaires qui ne peuvent retourner à l’école ni apprendre un métier
— Donner des orientations sur la mise en place d’un système de suivi et évaluation des groupements coopératifs communautaires installés et des activités génératrices des revenus menées
b) Donner une orientation methodologique pour la mise en place de la stategie d’intervention des actions prevues dans le projet avec un détail precis des differentes passages et des outils à utiliser pour assuer la bonne reussite.
— Fournir un support technique, une formation et un renforcement des capacités à l’équipe Socio-économique du projet (1consultant économique national et 3 animateurs socio-économiques) pour la mise en place de la strategie d’intervention proposé et selon l’orientation metodologique decidé
Activités parallelles:
— Le consultant, au cours de la consultation pourra être appelé à participer aux opérations d’achat et approvisionnement en intrants et tout autre dossier d’achat pour le volé socio-économique dans lequel des conseils techniques sont demandé par le coordonateur du projet et/ou chef de mission
Rapports :
— Le consultant devra rédiger un premier rapport à partager avec le coordonateur programme, le Représentant pays et le desk RCA au plus tard cinq jours après la fin de l’analyse socio-économique du marché.
— Dans les 10 jours après approbation du rapport d’analyse il devra proposer dans un deuxième rapport l’orientation stratégique et la méthodologie d’intervention avec un échéancier et les étapes à franchir.
— Après intégration des suggestions de la part du chef de projet, du coordonateur Pays et du desk, il/elle devra remettre le rapport final dans les 10 jours suivants. Un validation positive du travail effectué donnera le droit au payement final de la consultation.
Tout autre tache confié dans le cadre du poste et des competences
— Exécuter d’autres tâches pour le progrès du Projet, sur demande de la Coordination Pays
Profil du Candidat (Formation, Exp., Compétences, Attitudes)
ESSENTIEL
Expérience significative comme gestionnaire et/ou consultant dans de projets socio-économiques
Expérience dans la réinsertion des victimes dans des projets socio-économiques
Maîtrise du Français indispensable
Bonne maîtrise des logiciels courants
Sens de l’organisation
Habilité à motiver et accompagner les équipes dans un contexte difficile
Excellente capacité d‘écoute, de négociation et de communication
Orientation au résultat, sens de l’amélioration, créativité, initiative
Respect des valeurs/mission COOPI
COMPLEMENT
Agronomie
A RETENIR :
LE COOPERANT COOPI
COOPI intervient dans des situations de développement et de crises souvent défavorisées et difficiles à gérer.
Le coopérant COOPI doit prendre la bonne décision au bon moment.
Il sait lire et interpréter le contexte dans lequel il agit et qui se transforme souvent très rapidement. Il est capable de respecter les valeurs de l’ONG , d’établir relations positives avec ses supérieurs, ses collègues et collaborateurs.
Le coopérant COOPI travaille habituellement dans des contextes multiethniques, ce qui exige de la souplesse et le respect de l’autre, expatrié et personnel local.
En considération du milieu souvent défavorisé et du pois des responsabilités, il faut posséder une réelle motivation, énergie et une grande flexibilité, disponibilité pour aller parfois au-delà de ses propres tâches selon les besoins de la mission, en utilisant l’ expériences, l’ enthousiasme et l’esprit d’équipe.
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